Comment trouver le mail de quelqu’un en 5 étapes simples et efficaces

Comment trouver le mail de quelqu'un en 5 étapes simples et efficaces

Pourquoi vouloir trouver l’email de quelqu’un ?

La prospection à l’ère numérique implique plus que de passer des appels à froid. Aujourd’hui, le bon message envoyé à la bonne personne — au bon moment — peut générer des opportunités commerciales bien plus puissantes qu’un simple coup de fil. Et pour ça… il vous faut cette fameuse adresse email.

Oui, mais comment la trouver, surtout quand elle n’est pas affichée sur la page Contact ou sur LinkedIn ? Spoiler : il existe des méthodes, testées et éprouvées, pour trouver l’adresse mail professionnelle de presque n’importe qui. Pas besoin d’être un hacker, juste d’être méthodique.

Avant tout : définissez votre cible avec précision

Avant même de partir à la chasse à l’adresse mail, soyons clairs : qui voulez-vous contacter et pourquoi ? Un CEO ? Un directeur commercial ? Une RH ? Un acheteur ? L’erreur classique, c’est d’essayer de contacter « quelqu’un chez Orange »… sans trop savoir qui précisément. Résultat : on piétine. Alors que cibler directement le bon interlocuteur, c’est se donner 10 fois plus de chance d’obtenir une réponse.

Utilisez LinkedIn pour identifier les bons contacts dans l’entreprise et vous faire une idée de leur rôle réel. Ce temps investi au début vous en fera gagner beaucoup ensuite.

Étape 1 : Scrutez le site web de l’entreprise

Commençons par le plus évident. Bien souvent, les coordonnées mails de certains membres de l’équipe sont disponibles sur le site corporate, notamment dans les sections « Équipe », « À propos », ou « Contact ». Parfois même dans les mentions légales.

Certaines entreprises listent des adresses génériques — comme [email protected] — mais il arrive que les adresses individuelles y figurent aussi. Ces emails sont souvent structurés selon un schéma précis, ce qui peut vous mettre sur la piste même si la personne que vous ciblez n’est pas listée directement.

Étape 2 : Cherchez sur LinkedIn (mais pas directement l’email)

On ne va pas sur LinkedIn pour collecter directement des emails (à moins d’avoir un compte Premium Sales Navigator, et encore). L’intérêt, ici, c’est d’identifier les personnes clés, leur poste exact, leur parcours, et parfois… des indices.

Dans certaines publications, vous pourriez tomber sur une adresse email partagée volontairement. Détail d’importance : observez la façon dont l’entreprise orthographie les noms, les prénoms et les initiales de ses collaborateurs. Parce que ça peut bien vous servir dans l’étape 3…

Étape 3 : Devinez l’adresse grâce aux formats d’email pro

Chaque entreprise a son propre format d’adresse mail, et devinez quoi ? Ces formats sont souvent prévisibles. Voici les plus utilisés :

Une fois identifié un collaborateur de cette entreprise (via le site ou LinkedIn), tentez de repérer le format utilisé. Exemple concret : si vous trouvez un « [email protected] » dans l’équipe marketing, il y a de bonnes chances que « [email protected] » fonctionne pour votre contact dans les ventes.

Besoin d’aide pour tester vos suppositions ? Des outils gratuits comme Email Permutator+ vous permettent de générer automatiquement toutes les combinaisons possibles à partir d’un prénom, d’un nom et d’un nom de domaine.

Étape 4 : Vérifiez les adresses email sans risquer le spam

Super, vous avez plusieurs formats en tête. Mais avant d’envoyer un joli mail tout personnalisé… vérifiez que l’adresse existe réellement. Pourquoi ? Parce que les bounces (emails non délivrés) peuvent nuire à votre réputation d’expéditeur. Et parce que si vous vous trompez de destinataire, c’est aussi votre image qui en prend un coup.

Utilisez des outils comme :

  • Hunter.io – pour retrouver et vérifier des adresses pro à partir d’un nom de domaine
  • MailTester.com – pour valider si un email existe sans envoyer de message
  • NeverBounce ou ZeroBounce – pour nettoyer une liste entière (idéal en prospection en masse)

Petit conseil maison : croisez au moins deux sources de vérification pour réduire le risque d’erreur. Si deux outils vous indiquent que l’adresse est valide – feu vert.

Étape 5 : Utilisez les outils d’email finder (quand gagner du temps devient stratégique)

Vous avez peu de temps ? Ou vous devez contacter plusieurs profils dans la semaine ? C’est là qu’interviennent des solutions d’email finding, automatiques, puissantes, et testées par les meilleurs business developers.

Quelques outils au banc d’essai (que j’ai déjà recommandé à mes équipes) :

  • Lusha – très utile sur LinkedIn pour obtenir les coordonnées directes
  • Snov.io – permet d’automatiser la recherche et de lancer des séquences de mails
  • VoilaNorbert – simple, intuitif, et fiable dans la recherche de contacts B2B

Oui, ces outils ont des versions payantes. Mais ils valent leur prix si la prospection est une activité régulière pour vous ou vos équipes. Et pour les premiers leads, les versions gratuites suffisent souvent à tester l’eau.

Et après l’avoir trouvé ? Ne gâchez pas l’opportunité

Disposer de l’adresse email de votre prospect ne suffit pas. Le vrai travail commence à l’instant où vous rédigez votre message. Aucun décideur ne lira un mail avec un objet style « Offre exceptionnelle à ne pas manquer ». On n’est pas chez Groupon.

Travaillez votre ligne d’objet (elle doit susciter la curiosité ou adresser un enjeu réel), personnalisez vos premières lignes, et surtout… soyez bref. Mettez en avant la valeur que vous apportez, plus que ce que vous vendez. Ce premier message, c’est votre poignée de main digitale. Évitez qu’elle soit molle.

Un dernier mot (ou presque)

Dans le monde commercial, il y a une règle simple : plus vous êtes précis, plus vous gagnez en efficacité. Trouver le bon email, ce n’est pas un hack de growth hacker en quête de piratage : c’est juste une compétence moderne qui permet d’entrer en relation plus intelligemment.

Et une fois que vous maîtrisez cette partie… vous êtes prêt à travailler la suite du tunnel. Car au fond, l’objectif ce n’est pas d’envoyer un mail. C’est d’obtenir une réponse, un échange, puis un deal. Et ça commence ici.

par Jerome